Selamat Pagi,

On débarque à Bali sur la plage de Amed après 45min en fast boat. 50 m après le port (très sommaire), on trouve le centre de plongée français qu’on cherchait et on book un baptème de plongée pour le lendemain, easy...

Amed, entre une ville et un village, est super étalé sans réel intérêt sauf pour ses petits restaurants qui donnent sur la plage. On trouve par hasard un homestay (qui est plus proche de l’hôtel de 4 chambres mais bon comme souvent) avec petite terrasse et vue sur l’océan pour 10€/nuit, le TOP ! Le soir, on mange un petit repas dans un petit Warung, table et chaises sur le sable, petite bougie et très belle surprise car c’était très très bon.


Le lendemain, départ avec un taxi (transfert free) pour Tulamben, objectif notre virée plongée.

Tulamben est un village qui a été créé juste autour du site de plongée de l’épave Liberty, échouée sur la plage en 1942, et qui a glissé vers les fonds marins suite à une éruption volcanique à proximité.

On a voulu faire des photos de cette expérience mais Gilles a préféré se concentrer sur la plongée plutôt que de prendre la go pro.


C’était juste incroyablement génial, super mono français, il nous a tout expliqué, on a tout pu tester de la préparation du matériel au nettoyage et aux manipulations sous l’eau. Et l’épave, une merveille... On est descendu à 12.5m, c’est déjà pas mal pour des « non pied marin » lol. Céline a tellement aimé quelle a souhaité passer son premier niveau, Gilles à failli suivre mais au final tout était booké pour le lendemain donc on en restera là.... Enfin pour l’instant !


Après Tulamben, notre next stop a été Lovina. On décide de s’y rendre avec un bemos, petit « bus » local. Mais comme ils étaient peu nombreux à circuler en ce jour de « cérémonie », nous avons pris un bemos qui allait dans le sens inverse de notre route pour déposer quelqu’un et qui allait ensuite à notre destination. Du coup notre transfert s’est transformé en expédition touristique, qui nous a permis de voir une autre partie de l’ile. Notre chauffeur (qui prenait des locaux aussi au passage), s’arrêtait même pour que l’on puisse prendre des photos, nous a filé des fruits, etc. Tu m’étonnes, on lui a payé sa journée de travail !!! Néanmoins, on était content d’arriver à Lovina car tout cela a bien durer plus de 3h. Bon après on a encore du trouver l’hotel qu’on avait réservé, oui car de temps en temps on réserve à l’avance quand les endroits semblent très très étalés, ou chers ou quand ça nous prend lol ! Bref, au final nous voici enfin dans notre petit bungalow, simple mais à côté de la piscine, svp... Ahhh trop bien ! Pour le lunch on test un petit warung sommaire de plage pas cher pour boire un bon jus de fruit ou un thé froid et manger un plat de mie goreng ou nasi goren. Miam miam.

C’est fou les différences de prix que l’on peut trouver entre ces « street food » et des restos « plus classes » avec nos standards européens. Alors qu’au final le repas est très souvent le même. Nous on adore ces petits endroits, et on trouve souvent des perles. Et non, nous n’avons jamais été malades. Lovina est un endroit touristique mais calme en cette saison. C’est une succession de bar, resto, hotels, homestay, salons de massages, petites « boutiques » de souvenir, vendeur de tours organisés, location de scooters, etc.



Le lendemain on se fait une virée d’une journée en scooter vers Seririt, puis on monte vers Munduk où il y a quelques rizières, et on file sur la montagne avec des vues sur les lacs Danau Tamblingan et Danau Buyan. On s’est arrêté au bord de route dans une petite bicoque de rue, mais avec vu sur les lacs, pour manger une petite soupe aux boulettes de poulet. Ben franchement c’était bon ! Puis on file au temple Pura Ulun Danau Bratan qui est un temple connu à Bali et qui est localisé sur un lac (Danau Bratan). Puis on revient en arrière vers Gitgit et ses waterfalls. Euh, là par contre ça ne cassait pas des briques ! Puis retour à Lovina et repas dans un petit resto tout récent et super bon. Encore une belle surprise.



Le lendemain, on part pour 2 jours de scooter avec comme première destination les rice field à Jatiluwih qui sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco. En chemin on s’arrête dans un petit marché qu’on croyait local, mais au final on découvre que c’est un arrêt typique des tours de touristes et que les vendeurs savent très bien parler français !!!! On a quand même testé les chips de toutes les couleurs qu’il y a ici : chips de banane, de patate douce, d’épinard, de tapioca, etc. Après avoir galéré un peu à trouver Jatiluwih car les indications de direction sont très très sommaires ici ou cachées derrières des arbres, on aperçoit enfin des premières belles rizières. Et là il se met à pleuvoir des cordes ... Du coup on trouve un petit homestay en bordure de rizière pour y passer notre fin de journée et la nuit. Cette fois ci c’est un « vrai » homestay. C'est-à-dire une famille qui a 2 chambres et qui nous accueille avec un thé et des bananes frites, nous propose de nous faire un repas du soir qui était très bon, nous explique les cultures de riz, leur religion et traditions. Un vrai moment d’échange avec des gens adorables. Génial. Bon par contre la chambre était plus que rustique, un peu moisie et pas propre, mais bon... le reste valait vraiment le coup.



Le lendemain réveil avec le soleil au bord des rizières. On repart en direction du sud sans réel objectif, le seul étant de ne pas reprendre la même route que la veille. Au final on s’est retrouvé à Tanah Lot à visiter un temple en bord de mer au sud de Bali, à l’opposé de Lovina. On a mis 3 heures de scooter pour revenir sur la cote nord et suivant une route vraiment très jolie, avec la montage, la végétation tropicale, des rizières, petits villages... Vers 16h, de retour à Lovina satisfait et sans encombre, malgré une circulation un peu dense parfois et des scooters qui vont dans tous les sens.

On avait déposé nos sacs dans un autre hôtel, juste à coté de l’autre, deux fois moins cher pour les mêmes prestations donc on ne s’est pas fait prier.


Le lendemain, après un petit déj des plus basiques, un chauffeur nous attendait pour un transfert direction Ubud. 

Ubud, une ville dont tout le monde parle, et pour cause, une ville pas comme les autres, vraiment pas. Tu as plus de touristes que d’habitants, ça s’est pour le point négatif mais tu as des boutiques de créateurs, de cosmétiques, de produits organiques, des ateliers d’artistes, des spectacles, des bars, un big marché à souvenir, des rues super agréables à arpenter et remplies de surprises.

Et juste en limite de la rue principale, tu as la campagne avec les rice fields. De plus, au sud de la zone ultra urbaine de la ville, tu as la « monkey forest », une forêt tropicale aménagée où vivent plus de 600 singes, magique. On va rester trois jours dans un petit homestay en retrait de la rue passante, dans un intérieur d’ilot très dense mais qu’est ce qu’on était bien. Belle chambre au premier étage avec terrasse et pour seulement 10€ par nuit avec le meilleur petit déjeuner depuis notre arrivée en Indonésie. Tu te sens bien dans cette ville à échelle humaine, grâce à son échelle et le fait qu’elle soit remplie de culture, la nouvelle vague de Bali se met en place à Ubud tout en restant authentique.


Après ces belles 3 dernières journées, on fait le choix de finir notre séjour en Indonésie à Sanur, ville proche de l’aéroport, alternative plus calme et a priori un peu plus authentique que Kuta Bali. Après 1 heure de voiture nous voici à Sanur. On va bien galérer pour trouver un logement, mais au final on trouve un homestay cheap et à 10 min à pied de la plage avec un accès à la piscine de l’hôtel tout proche. On n’est pas si mal...Notre voisin de chambre, un gars d’une soixantaine d’année, « long term stay », nous pourri la vie car il est malade depuis un bout de temps et n’arrête pas de toussé et gémir jour et nuit.



A Sanur, il y a une longue promenade le long de la mer où se succèdent petits resto ambulant de plage, restos touristiques et gros hôtels chic et hyper méga chers (beaucoup trop pour un tel pays) ne faisant qu’accroitre les différences. Le premier jour il s’est mis à pleuvoir en fin d’aprèm et sans discontinuer pendant toute la nuit. On est quand même allé faire un plouf dans la piscine (29°), revenu en courant dans la rue en maillot de bain sous la pluie. Il pleuvait des cordes, il était impossible de sortir car tout était inondé : 30cm d’eau devant la chambre et dans les rues s’était pire. Le lendemain, pour notre dernier vrai soir de voyage on s’est fait un petit warung en bord de mer proposant des fruits de mer et on s’est acheté quelques pâtisseries dans un hotel chic qui les bradent à 50% en fin de journée. Et oui, au final on se fait plaisir tout en restant dans des petits endroits sans prétention et non dans des beaux hôtels luxueux, et ça finalement ça nous va bien et nous correspond mieux !


On a voulu conclure ce voyage et se le graver par un tatouage mais après réflexion, on a envie de le faire évoluer et d’avoir l’avis d’un pro. A Bali, beaucoup d’européens viennent se faire des tatouages, pour le prix et la prestation de qualité mais très souvent ils savent exactement ce qu’ils veulent... Bref, disons qu’on va garder cette belle aventure dans notre tête et partager au travers des photos et textes.


Le dernier jour est bizarre ...contents de rentrer et tristes de partir. Difficile de réaliser que c’est la fin ... Bon allez on a encore une longue escale à Hong Kong, puis à Paris, ce n’est pas encore vraiment fini .....


Terima kasih Indonesia, Selamat jalan