San Pedro de Atacama / 4969 habitants


Nous prenons un bus de nuit d’Arica en direction de San Pedro d'Atacama, proche de la frontière bolivienne, où se trouve le désert le plus aride du monde (il pleut en moyenne 5 à 7 jours par an mais cette année est plus humide avec le phénomène El Nino). Ce désert est entouré de volcans dont certains à plus de 6000 m d’altitude. Les éruptions, suivies du travail du vent, de la pluie, de la sédimentation et des millions d'années, ont créés des cordillères de sel.


Le village de San Pedro est quasiment uniquement dédié au tourisme avec dans le centre essentiellement des hostals, des restos et des agences de tours. Toutes les visites autour de San Pedro se font à la journée et toutes les agences proposent quasiment les mêmes options. Compte tenu de la période (pleine saison haute ici due aux vacances scolaires) et du nombre de touristes, les prix ne sont vraiment pas donnés. Même pour manger dans une petite bicoque en lisière de ville c’est chère par rapport à ce qu’on a pu voir au Pérou et en Bolivie. Aie, aie, aie …


On se trouve un petit hostal, simple et propre et dans le budget avec une cuisine commune bien pratique. Au Chili on fait de plus en plus la cuisine pour essayer de tenir notre budget quotidien. C’est le cas pour beaucoup de gens que l’on rencontre. On retrouve d’ailleurs beaucoup de français autour de San Pedro et on fait la rencontre d'un couple bien sympa vivant à la Réunion.


Pour les visites on a du faire des choix … Pour voir quelque chose de différent qu’au Salar d’Uyuni (tout proche), nous décidons de prendre le soir de notre arrivée une virée nocturne pour admirer les étoiles et découvrir le lendemain la vallée de la Luna.


Après nos 12h de bus de nuit de la veille, on se fait cette fois-ci une partie de la nuit sous les étoiles. Un guide nous montre certaines étoiles (dont la Cruz Del Sur) et constellations à l’œil nu et au télescope. Le désert d’Atacama est un haut lieu astronomique mondial du à la faible luminosité ambiante (là c’était loupé car la lune était quasiment pleine), l’altitude et la faible humidité.


Le lendemain dans l'après midi, départ pour la Vallée de la Luna (nom dû à son paysage lunaire), conscient qu'on était dans le lieu le plus touristiques du désert d’Atacama, on n’est pas surpris d'être dans un mini bus de 20 personnes. Le ton est donné de suite par la guide, il y a beaucoup de monde. Au final, elle a gérée et on a toujours été les premiers sur les différents sites de visites ce qui nous permettait d’avoir un peu l’impression d’avoir cette immensité pour nous tous seuls. C'était vraiment spectaculaire, des cordillères, des grottes, des cristaux de sel et un beau coucher de soleil sur le désert.


Bien que ce soit un super endroit on décide de ne pas rester trop longtemps à San Pedro, maintenant qu'on a pris notre billet pour la Nouvelle Zélande on sent le temps qui file. Du coup on décide de filer directement à Santiago pour essayer de passer le plus de temps au sud du pays. On ne fait donc pas d’arrêt entre San Pedro et Santiago, hormis Calama, juste pour changer de bus. D’ailleurs on n’a pas de chance avec les bus au Chili pour l’instant. Après avoir été arrêtés quasi 2 heures entre Arica et San Pedro pour des contrôles de douanes, là le bus a eu une panne de courroie. C’est marrant, du coup tout le monde sort, fait du stop ou essaye de prendre un autre bus qui passe sur la route. Beh nous on préfère aider à réparer. Au final on se retrouve à 4 dans le bus avec un couple d'espagnol avec lequel on sympathise et passe l'après midi à Calama. Calama est une ville de passage pour prendre des bus mais n’est pas vraiment à visiter. Elle vie essentiellement par l’exploitation de mines de cuivre. A noter quand même qu’il y a la plus grande mine à ciel ouvert du monde. On aurait bien aimé la visiter mais le timing était trop court.